Au cours du mois d’octobre, les prix de l’immobilier Paris sont restés quasiment stables (-0.1%). Cependant depuis le début de l’année, les prix immobilier ont baissé de 3% sur l’ensemble alors que le marché de la vente demeure très calme.
Un marché immobilier Paris qui tourne au ralenti
Les prix immobilier parisien continuent de s’effriter doucement sur un marché qui tourne au ralenti. Après un recul de 1% au mois de septembre, les prix demeurent pratiquement stables sur le mois d’octobre (-0.1%) selon le baromètre mensuel de MeilleursAgents.com qui base ses chiffres sur les promesses de vente signées le mois dernier. Tendance identique partout ailleurs en île de France. En octobre, les prix immobilier auraient baissés de 0.4% en Petite Couronne et 0.3% en Grande Couronne.
Incertitude sur l’évolution des prix
A Paris, les prix immobilier ont baissé de 3.1% depuis janvier et de 9.2% depuis le pic du marché en juin 2011. Grâce au recul des prix et à la poursuite de la réduction des taux des crédits immobiliers, les acheteurs potentiels ont gagné 21% de pouvoir d’achat sur Paris en l’espace de 3ans. Actuellement le prix moyen immobilier Paris se situe à 7850 euros, ce qui est relativement élevé sur un marché où il y a peu d’acquéreurs. La faiblesse de la demande est due aux conditions macroéconomiques et aux incertitudes liées à l’évolution des prix. De plus, il faut tenir compte de l’aspect cyclique du marché qui après de fortes hausses jusqu’à juin 2011, s’effrite doucement mais sûrement depuis là.
Prix immobilier
Sur le plan des taux des crédits immobiliers, les banques sont devenues très rigoureuses et n’accordent plus que des prêts aux ménages solvables. Par conséquent la faiblesse des taux ne profite donc qu’à une petite partie des ménages voulant accéder à la propriété soit pour une première acquisition soit pour revendre un appartement et en racheter un autre, ce qui représentent 85% des acheteurs du marché immobilier Paris. Par ailleurs, il y a peu d’investisseurs actuellement sur le marché de l’immobilier parisien car les perspectives d’un encadrement des loyers incitent peu aux achats locatifs